Messages les plus consultés

mardi 18 octobre 2011

CONCERT à pamiers (09)

La célèbre chanteuse occitane qui a remportée deux fois le prix charles cros, Rosina de Pèira!  sera en concert à pamiers le 16 décembre à 20h30 et sera accompagnée par LA ROSA TROBADORESCA pour des chants troubadours, traditionnels et chants de Noël.
TARIF: 12 € adultes
              gratuit pour les moins de 10ans
              adhérents lauseta nous consulter

 (Concert organisé par l'association La Lauseta en partenariat avec La Calandreta de Pàmias et l'IEO-Arièja)Renseignements au 05,61,69,60,96
ieo09@ieo-oc.org

lundi 10 octobre 2011

documentation!

LA ROSA TROBADORESCA tiens à remercier le directeur du cirdoc de béziers Félip Hammel, pour son aimable accueil, son attention porté à notre projet, lors de notre consultation du manscrit "lo bréviari d'amor".

samedi 8 octobre 2011

ils ont dit sur nous!

LA GESTA ALBIGENSIS:
Revivre le temps d'un concert privé cette époque où l'art des Trobars était à son apogée était une envie, c'est fait...

Depuis longtemps je suit le parcours et l'évolution de la rosa trobadoresca et pour tout vous dire, c'est le meilleur ensemble qu'il m'est été permis d'entendre et voir à ce jour. Là on frise la perfection de l'Art des Trobars ! Jouée dans un site qui connut le passage des plus grand à rajouté à la magie de cette soirée. En fermant les yeux on y était, voix, musique et interprètation, tout était absolument parfait.

La démarche de la rosa est identique à la notre et l'on ne peut que féliciter et encourager le travail de Nicolas et de ses musiciens, ils ont assurement toute leur place dans notre monde. Vivement la prochaine opportunité de les ré-entendre, d'autant que leur compagnie est des plus agréable.

Que LA GESTA ALBIGENSIS  soit ici remerciée publiquement.

lundi 26 septembre 2011

le tympanon

Le tympanon, doucemelle ,est un instrument de musique du Moyen-Orient appartenant à la famille des cithares sur table. Il s'agit d'un instrument à cordes frappées, tout comme le cymbalum ou le piano apparus plus tard, dont il est l'origine commune. On peut aussi le classer comme instrument de percussion mélodique. On en joue en effet à l'aide de deux petits marteaux (mezrab en persan ou en turc) placés entre les doigts.
L'étymologie du terme est complexe et sujette à nombre de controverses1 : il semble dérivé du grec ancien psallo (« frapper ou chanter »), de l'hébreu psantîr ou de l'araméen psantria (dont le psaltérion a hérité), mais on a aussi tenté de le faire dériver du persan ou du sanskrit (sau-târ signifiant « cent cordes »3). Sa graphie est tout aussi instable et variée en vertu du caractère aléatoire des transcriptions.
Sans doute très ancien (peut-être assyrien selon certains auteurs contestés4), ses premières traces écrites ou picturales sous sa forme actuelle ne datent que du XIIe siècle, notamment dans un poème de Manûchehri5 et sur le bas-relief en ivoire d'origine byzantine, servant de couverture au manuscrit Egerton reçu en 1131 dans le Royaume franc de Jérusalem6. Il disparaît alors dans le haut Moyen Âge sans qu'il soit possible de déterminer précisément sa migration. Il réapparaît en effet sous des noms et des formes variés, sa légèreté alliée à des dimensions réduites lui ayant permis de faire partie des instruments migrateurs, adoptés tant par les musiciens itinérants, Tziganes ou Juifs (qui le jouent en le portant en bandoulière), que par les musiciens savants (qui le jouent assis).
Il ne faut le confondre ni avec le qanûn, qui est une cithare orientale se jouant avec les doigts munis d'onglets en pinçant les cordes, ni avec le sintîr qui est un luth maghrébin.


lundi 19 septembre 2011

site ami de LA ROSA TROBADORESCA....

lors de notre dernier concert à Puivert, LA ROSA TROBADORESCA à rencontrée des passionés de notre univers, et de la période du trobar, et son aussi animés par la période 1209-1244 en occitanie,
pour voir leur site, voici leur lien:

http://gesta-albigensis.forum-pro.fr/t474p30-concert-a-puivert

jeudi 1 septembre 2011

LA ROSA TROBADORESCA EN CONCERT (PAMIERS) 09

LA ROSA TROBADORESCA sera en concert à PAMIERS le  DIMANCHE 18 SEPTEMBRE 2011 à 16H
en l'Abbaye de Cailloup pour un concert trobar!
qui sera précédé par un goûté orangeade,café,biscuits et autres douceurs
lien pdf de la journée du patrimoine de pamiers

http://ville-pamiers.fr/galeries/site_2010/actualites/culture/journee_patrimoine/final_journees_patrimoine_2011_13.pdf


à bientôt!








mardi 23 août 2011

la rosa trobadoresca à gréolières (06)

la rosa trobadoresca sera à gréolières pour le festival trobaréa, les samedi 27 et dimanche 28 AOUT

 et animera les rues pour divertir les passants


 lien de TROBAREA:
http://trobarea.musiques-medievales.eu/

dimanche 14 août 2011

LA ROSA TROBADORESCA EN CONCERT (chateau d'ARQUES) 11

LA ROSA TROBADORESCA sera en concert au château d'ARQUES (11) jeudi 18 AOUT 2011
à 20H30 pour un concert trobar,et remonter le temps pour vous faire voyager au temps des troubadours.



mercredi 10 août 2011

château de puivert 11

la rosa trobadoresca est sur un projet interactif et virtuel pour le château! nous ne manquerons pas de vous avertir dès le projet terminé...

dimanche 8 mai 2011

concert du mas d'azil

c'est avec une grande émotion, que nous avons pu jouer hier soir au temple, devant une foule nombreuse, et devant un invité de choix, michaël Lonsdale,qui a su transmettre et partager sa foi et  aprécier notre musique, qui lui a vraiment plu.
le concert terminé, un verre de l'amitié à été offert par le temple.
merci à Jean noël et martine MARTIN BRISAC pour les photos qui nous ont fait la gentillesse de nous faire les jolies clichés avec michaël!!!

vendredi 6 mai 2011

le cistre


Le cistre est un instrument à cordes pincées qui semble avoir fait son apparition vers le XIVè siècle et qui est encore répandu en Europe. Héritier de la citole, le cistre connut deux périodes d'intense prédilection:
La plus longue dura du début du XVIe à la moitié du XVIIe siècle. Il y acquiert les caractéristiques qui sont encore les siennes de nos jours. À cette époque, la pratique du cistre est proche de celle du luth mais d'un statut inférieur, plus populaire et plus simple. Les amateurs le pratiquent assidûment, et les recueils mis à leur disposition sont nombreux. Mais vers le milieu du XVIIe, sans raison apparente, il tombe dans l'oubli.

Vers 1770 il refait surface. Là, c'est un véritable engouement du public et pour répondre à la demande, les compositeurs vont rivaliser d'imagination, au point que la production en perde sa qualité. Un facteur imagine même d'y adapter une petite table mécanique de pianoforte et de petits marteaux actionnés par l'intermédiaire d'un clavier.
Mais cette évolution ne fait que nuire au cistre, pour lequel l'intérêt s'estompe dès 1800.

mardi 19 avril 2011

LA CRABA

Cette cornemuse que bien des gens m'ont affirmés l'origine approximativement au XVIIIème et XIXème siècle qui est encore jouée de nos jours dans la montagne noire entre Aude, Tarn et Hérault,peut ce comparer a cette enluminure du "boèce musica" avec ce duo cornemuse et hautbois, avec une poche probablement de chèvre où on peut voir ce qu'on appelle le "postarel" qui n'est ni plus ni moins que l'arrière train de la bête, avec ses pattes à l'arrière et le cou où un grand pied de forme conique vient se brancher à la souche, ainsi qu' un grand bourdon d'épaule, le cou de l'animal  sert de souche pour mettre le chalumeau, et la poche est de couleur verte, est ce un tannage végétal ou au cuivre?


les poches actuelles sont blanches, qui nous proviennent d'un tannage au sel et au vinaigre
hormis ceci c'est une bien troublante ressemblance...
bien étrange ressemblance avec notre craba ou bodèga de la montagne noire...

LE TAMBOURIN A CORDES

Le tambourin à cordes est un instrument à cordes frappées qui comme son nom l'indique, tient un rôle de percussion,il s'agit d'une percussion qui produit à la fois le rythme, car il est frappé avec un bâton et le son émis par les cordes «grésillantent», qui accompagne la mélodie jouée par la flauta (flûte à trois trous). Mentionné dès le XIVè siècle aussi sous le nom de choron au Moyen-âge, le tambourin à cordes, donnent l'illusion d'un bourdon, qui pouvait accompagner le chant.
Le tambourin à cordes possède entre 2 et 9 cordes.
Il était utilisé pour faire danser ou pour accompagner des processions. On pouvait l'accompagner d'une flûte à trois trous. Cet instrument était utilisé par un seul et même musicien: la flûte à trois trous pouvait accompagner le tambourin à cordes et être jouée par une seule main, ceci permet de caler le tambourin sous le bras qui manie la flûte et contre le buste du musicien. Les cordes du tambourin sont toutes frappées simultanément, en mesure, par un bâton, maintenue dans la main libre. Cette pratique s'inscrit dans une utilisation répandue des flûtes à une seule main, à savoir le «couple» flûte et tambourin,C'est le cas par exemple en Provence avec le galoubet, et ttun-ttun dans les pyrénées.
Le tambourin à cordes, dans son utilisation traditionnelle des pyrénées, est accordé sur la flûte qui l'accompagne. La moitié des cordes, produisent la tonique, alors que les autres sont accordées à la quinte. Le son «grésillant» est produit par des petits cavaliers métalliques, fixés sur le chevalet de la caisse et réglés pour frôler les cordes lorsqu'elles sont frappées. Ce système génère des harmoniques aiguës qui donnent à l'instrument un timbre très caractéristique elles «amplifient» le son des cordes tout en prolongeant la note qu'elles produisent. L'ensemble donne un son riche et puissant qui permet d'être facilement écouté en extérieur.
le modèle ci dessus représente un tambourin à cordes qui pourrais sembler de la hauteur de l'ange, comme c'est bien souvent le cas au moyen-âge, et devait néccessiter une tension énorme, mais il faut croire, que cet ange est à genoux et non debout,car la hauteur des jambes par rapport au buste et au reste du corps ne serait pas bien proportionnées!

mercredi 6 avril 2011

cornemuse polyphonique

bien des controverses viennent à son sujet, la peinture ci- dessus représente un instrument qui possède deux pieds mélodiques de même longueur avec un pavillon chacun, et un bourdon,  son usage d'apparance pastorale comme le berger qui est représenté ci dessous lors de la nativité du christ, avec une cornemuse polyphonique dans ses bras.
bien que ce santon ne soit pas médiéval, le sujet représente sa classe sociale, il est évident que son usage est pastoral et non un instrument de cour,
cette cornemuse est encore représentée sur une gravure un peux plus réscente ci dessous.
elle possède deux pieds, mais pas de bourdon,la poche est réalisée par le dépeçage d'un animal (chèvre?) alors que la première peinture la montre avec une poche cousue,
et verte, est ce un tannage végétal?ou moins probable au cuivre car cher?
alors que les poches blanches serait tannées au gros sel et au vinaigre?

en tout cas elle est représentée dans bien des endroits comme des peintures d'églises ou des sculptures d'églises et sa reconstitution nous laisse une sonoritée qui ne laisse pas indifférent..
le jeux avec les pieds croisés,n'est peut être pas historique, mais a force d'utilisation, permet au musicien d'obtenir des notes en jouant pendant que le pied situé sur le dessus coince le pied situé en dessous et permet un confort de jeux appréciable nous donnant des notes que les pieds parralèles ne permettent pas.

la guimbarde du château des comtes de Toulouse




La guimbarde est un instrument de musique idiophone
Un idiophone, ou autophone, est un instrument dont le matériau lui-même produit le son lors d'un impact, soit par un instrument extérieur (comme une baguette), soit par une autre partie de l'instrument lui-même, les castagnettes par exemple.
L'origine de la guimbarde est très ancienne. Elle existe en Europe depuis au moins l'époque gallo-romaine, mais elle est aussi très répandue en Asie et en Mélanésie. Elle est, de fait, réputée être l'un des instruments de musique les plus anciens du monde. C'est un instrument utilisé de tout temps par les chamans, notamment dans les pays scandinaves et en Sibérie. Malgré son apparence simpliste elle est aussi un instrument de musique savante dans certains pays, mais sa destination habituelle est plutôt pour la musique populaire
elle était ditons l'instrument des cavaliers car sa taille et son usage ne demande pas une grande habileté et le chevalier pouvait tout en dirigeant son cheval jouer de la guimbarde.
Le modèle retrouvé lors de fouilles du château des comtes de Toulouse est étrangement ressemblant à celui exposé, provenant du Raghjasthan.

jeudi 31 mars 2011

L'ALA BOHEMICA


Cet instrument de l'an mil qui n'est représenté que deux fois dans l'univers médiéval,
ressemble beaucoup à une cythare. Elle est représentée avec des anges la tenant dans les bras: la sonorité céleste de cette ala bohémica nous fait comprendre pour quelle raison elle est représentée avec des anges.

Elle est de la famille du psaltérion qui apparaît dans l'iconographie au XIIe siècle, avec un rôle d'instrument d'enseignement.
L'ala bohémica désigne en fait certaines
cithares sur table aux formes variées : des noms spécifiques peuvent être attribués à certaines d'entre elles ( michanon, ... ).
Quelle que soit sa forme, le principe est toujours le même : les cordes, plus ou moins longues, sont tendues au dessus d'une caisse de résonance plate et sont pincées, en général avec un plectre.  
Au XIIIe siècle, il devient un instrument à part entière. S'il  continue à être représenté jusqu'au début du XVIe siècle, il semble qu'il ait été alors de moins en moins utilisé.
Les cordes sont probablement en métal.
A partir du XIVe siècle la forme dite en "groin de porc" se généralise.
L'instrument est toujours creusé dans une planche épaisse.



REMARQUE
L'instrument à cordes métalliques frottées à l'archet
et de forme triangulaire n'est en rien médiéval : il est une pure invention du XXe siècle!


LE REBEC



Le rebec (selon une version, mot d'origine arabe: رباب - rabāb) . Selon certains, il fut probablement introduit entre le XIIesiècle et le XIVesiècle en Europe par les Maures à travers l'Espagne. Le terme rebec apparaît pour la première fois en 1379 dans "Le bon berger" de Jean de Brie. Il se distingue du rabel espagnol par sa caisse bombée.Sa forme rappelle bien davantage la lyra grecque existant dès les débuts de l'Empire byzantin. C'est un instrument à cordes frotées et monoxyle, c'est-à-dire creusé dans une seule masse de bois, comme le rebab arabe. Doté d'une caisse de résonance piriforme et au dos bombé, sa taille peut varier.

En plus d'une table d'harmonie percée de deux ouïes, mais pouvant possèder aussi une teble d'harmonie en peau, il est monté de deux, trois ou quatre cordes en boyau.Issu de la rubeba à deux cordes jouée sur les genoux (influence arabe) décrite par jérôme de Moravi, le rebec va adopter en Occident une tenue avec les bras (contre la poitrine ou sur l'épaule) mais on retrouve aussi une position de jeu a l'orientale comme dans les cantigas.

L'ORGANISTRUM



Instrument savant destiné à l’enseignement, l’organistrum regroupe un grand nombre de nouveautés technologiques du XIIè siècle.
Il matérialise deux inventions importantes : l’archet perpétuel, (la roue), et le clavier adapté à un instrument à cordes.
Pour faire fonctionner l'instrument, deux personnes sont nécéssaire, une personne soulève des petites tirettes appelées « clefs » pendant qu'une seconde personne actionne la manivelle et chante.


Ces innovations, attestées à partir de l’an 1100, sont une réponse nouvelle aux besoins de diffusion de l’apprentissage du chant religieux. L’archet perpétuel permet de donner sans interruption la note « basse » soutenant les longs mélismes.
Les trois cordes permettent les formes de polyphonies romanes : l’organum ou diaphonie, encore appelée déchant.

mardi 29 mars 2011

LA VIELE A ARCHET


La vièle à archet est apparue au XIe siècle et a connu des dimensions et des formes diverses. Piriforme (en forme de poire), en forme de huit, ovale, elle prend au fil du temps une échancrure, pour laisser passer l’archet. Elle peut disposer de deux à cinq cordes.Jérôme de Moravie, dominicain vivant au XIIIe siècle, a transmis une description détaillée de la vièle de son temps, qui pour lui devait être monté de cinq cordes.  Le chevalet étant plat, la mélodie dispose de peu de marge au profit du bourdon qui servait à accompagner la voix.

De tous les instruments à cordes frottées du Moyen Âge, la vièle à archet jouie d'un prestige inégalé, elle exige de son propriétaire la plus grande habileté de sa part. Elle est l'instrument de prédilection des «joglars» "des jongleurs", car ce sont eux, qui interprétait la poésie des trobadors. Mais, avant cette époque, on trouve des représentations de cet instrument qui ne lui donnent que quatre cordes, C'est aussi la remarque de M. Fétis (origine et transformations des instruments à archet 1856) qui avance que le nombre des cordes de la vièle était variable de trois à cinq cordes, du XIe au XIIIe siècle, époque où le nombre de cinq cordes est fixé définitivement. Les bons «joglars» étaient fort estimés pendant le Moyen Âge.

La vièle que nous avons fait réaliser ci dessus est un modèle semblable a l'enluminure ci-dessus et a celle de puivert qui en attestera l'usage encore de cette forme courant  XIVè siècle, elle possède une sonorité, chaude,râpeuse,ronde,profonde,que peux de luthiers arrivent a restituer de nos jours, car trop influencé par le violon qui en découle et des musiciens trop souvent de formation violoniste, influe sur des facteurs qui font que nous pouvons douter de la véracité historique de leurs instruments ainsi que de leurs sonorité...

pour mieux comprendre l'univers du trobar et des évènements politiques du midi cliquez sur ce lien vidéo:

http://www.kewego.fr/video/iLyROoafM4xS.html

dimanche 13 février 2011

reconstitution de la cornemuse de puivert

la cornemuse du château de puivert (11)
Soucieux de reconstituer dans les moindres détails son instrumentarium médiéval,loin du médiéval "coca-cola", et du "rapatapoum" des fanfares de cornemuses, que la ROSA TROBADORESCA a pu faire revivre cette cornemuse du moyen-âge, qui de par sa sonorité,archaïque, "sauvage"mais tellement prenante et touchante,nous régale de ce plaisir immense de retrouver cette sonorité perdue, que des "festivitées au son de la cornemuse fut fait a puivert tout en jouant et en riant" tout comme le dit le trobador peire d'alvernha. c'est ainsi que nous avons choisi de vous faire partager ce petit voyage dans le temps pour découvrir cette cornemuse médiévale.
Suivez nous dans cet univers surprenant, et plein de questions, plus qu'il ne donnent de réponses, pour voir renaître cet instrument qui muet depuis 800ans viens de retrouver sa voix.
la genèse
c'est ici, à l'abri des regards indiscrets, que nous avons pu mettre au point cette fameuse cornemuse médiévale.
dans ce hangar humble, perdu au milieu de la forêt, surveillé par les gazouillis des oiseaux,
qui ont pu assister a tout un tas d'essais sur cette cornemuse, qui après des suggestions,des doutes,des suppositions,et des hypothèses, a pu laisser fuser son chant magnifique et émouvant au beau milieu de la forêt.
ici nous pouvons voir le tournage de la souche ( oui le tour existait au moyen-âge) on a rien inventé depuis!, si ce n'est qu'améliorer ou moderniser les choses déjà existante du moyen-âge! le tournage de la souche,permettra de sculpter la tête animale et  c'est l'endroit qui va recevoir le pied.
d'après la moulure de la sculpture du château, nous avons pu déceler quelques indices pour pouvoir démarrer la construction de la bête,
la proportion des mains, des bras, et l'instrumentiste lui même, a révélé une cornemuse un peux plus grande qu'une cornemuse landaise mais de conception différente de par l'épaisseur du pied, de la longueur du bourdon et l'absence du brunider..
 une énigme persiste encore sur ce petit cylindre de bois côté mélodique...
servait-il a obturer le pied et ainsi le musicien pouvait boucher tout les trous du pied, pour obtenir que le son du bourdon, donc consommer moins d'air et ainsi chanter dessus paisiblement?
notre tentative à ce sujet a démontrée que celà tiens la route, et de surcroit le sculpteur de l'époque a pris soin de montrer ce petit détail, il a montré aussi le sonneur de cornemuse (aussi bien qu'à Reims,qu'à Puivert) la bouche libre et non en train de souffler dans le porte-vent,(dans quel but?), ce qui renforce encore cette hypothèse que les instruments de puivert sont tous dédiés au chant et donc à la parole, qui permet de faire prendre conscience au gens qui savent écouter,que leurs paroles étaient un bon garde fou...
Il aura fallut d'autres indices, comme la cornemuse de REIMS pour nous aider a reconstituer la souche et le résonnateur du pied, car celle de PUIVERT etant trop endommagée, les indices de reconstitutions était minces!
ici nous pouvons voir le tournage de la souche (éh oui le tour existait au moyen-âge) on a rien inventé depuis, si ce n'est qu'améliorer ou moderniser les choses déjà existante du moyen-âge!

        la souche sculptée avec la tête d'un dogue aux oreilles coupées

 cette souche  a 90°et vu la masse de pierre manquante au château, nous en avons déduit qu'une sculpture était présente a l'époque
ici celle de Reims nous a aidée a reproduire avec supposition ce qu'il devait y avoir à cette époque,pour cette sculpture de petit canidé.

les hypothèses
le travail de recherche nous a emmener a penser que le son du bourdon devait sortir par la gueule du chien gargouille, et la mélodie par le parallélépipède et non l'inverse...
car même si des  spécialistes avait émis cette hypothèse
notre découverte a prouvée le contraire
grâce à un petit morceau cylindrique placer au pied côté parallélépipède, ce qui nous fait croire qu'il servait a boucher le pied, et quand le joueur bouchait tout les trous, seul le bourdon sonnait et accompagnait le chant.

quelques mises en forme du résonnateur.

notre luthier spécialiste.

ici lors d'une interview...


La complexité et la rareté du travail ont fait que même, si une cornemuse tournée au tour est un instrument (souvent) pastoral,
la cornemuse de Puivert qui elle est sculptée, nous a fait penser qu'elle était un instrument de cour et non pastorale.
C 'est pour cela qu'elle est représentée au château de Puivert.

la chevrette du château de Puivert

même si notre notre prototype fonctionne, elle est pour l'instant en phase de réglage et des détails de modification pour le confort de jeux lui seront apportée, la cornemuse de Puivert ou "chevrette" selon viollet le duc, sera, elle, en poirier et monoxyle au niveau du pied et non en deux partie!

pour l'entendre et découvrir notre univers:

ariège-news tv
http://www.ariegenews.com/ariege/culture/2011/31058/retrouver-les-sons-et-la-musique-d-il-y-a-800-ans.html
viure al pais l'émmission en occitan

http://midi-pyrenees.france3.fr/viure-al-pais-occitan-catalan/index.php?page=article&numsite=6392&id_rubrique=6521&id_article=14807

petit reportage photos-vidéo de cette cornemuse:
 http://www.youtube.com/watch?v=6-E1GR_ASVI&feature=youtu.be

reportage émouvant sur la cornemuse et la rencontre de deux passionnées
http://www.youtube.com/watch?v=HCk-q1BMx-Q

lien château de puivert:
http://www.chateau-de-puivert.com/

lien wikipédia: