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dimanche 13 février 2011

petite enquête sur le symbole...

il paraîtrait que le catharisme aurait était influencé par le zoroastrisme venu de Perse c'est la religion des rois-mages: rois de "Perse" mages leaders religieux chez les zoroastriens, cette thèse abandonée depuis par les historiens, car le lien n'est pas du tout prouvé...
nous allons tout de même nous pencher sur le  symbole du chien et des écrits zoroastriens!...
Leurs livre sacré, l’Avesta , comme tous les livres sacrés, comporte de nombreux passages qui semblent parler d’autre chose que de religion. Ainsi ces extraits du Vendidad, vieux de plus de 2500 ans, dans lesquels le prophète Zoroastre (Zarathoustra) évoque les chiens de manière si attachante. Le Vendidad se compose de 22 Fargards ou chapitres. La littérature canine occupe les chapitres 13 à 15.
 Chapitre XIII, section 8
Le chien a lui seul a huit caractères.
Il a le caractère d’un prêtre.
Il a le caractère d’un guerrier.
Il a le caractère d’un laboureur.
Il a le caractère d’un musicien.
Il a le caractère d’un voleur.
Il a le caractère d’un loup-garou.
Il a le caractère d’une courtisane.
Il a le caractère d’un enfant.
Il mange le surplus, comme un prêtre ; il est facile à satisfaire comme un prêtre ; il est patient, comme un prêtre ; il ne demande qu’un pauvre morceau de pain, comme un prêtre. C’est en cela qu’il a le caractère d’un prêtre.
 Il marche en avant, comme un guerrier ; il combat pour le bœuf bienfaisant, comme un guerrier ; il est le premier, il est le dernier de la maison, comme un guerrier. C’est en cela qu’il a le caractère d’un guerrier.

Il est vigilant et ne dort qu’à demi, comme un laboureur ; il est le premier, il est le dernier de la maison, comme un laboureur ; il est le dernier, il est le premier de la maison, comme un laboureur. En cela il a le caractère d’un laboureur.
 Il aime à chanter, comme un musicien ; il blesse qui s’approche, comme un musicien ; il est mal dressé et fantasque, comme un musicien. C’est en cela qu’il a le caractère d’un musicien.
 Il aime les ténèbres comme un voleur ; il rôde dans la nuit, comme un voleur ; il mange sans scrupule, comme un voleur ; et par la suite il est dépositaire infidèle, comme un voleur.
 Il aime les ténèbres, comme un Disu (loup-garou ?) ; il rôde dans la nuit, comme un  Disu ; il mange sans scrupule, comme un Disu. C’est en cela qu’il a le caractère d’un Disu.
Il aime à chanter, comme une courtisane ; il blesse qui s’approche, comme une courtisane ; il va loin sur les routes, comme une courtisane ; il est mal dressé et fantasque, comme une courtisane. C’est en cela qu’il a le caractère d’une courtisane.
Il dort comme un enfant ; il fond comme neige, comme un enfant ; il est babillard, comme un enfant ; il creuse la terre avec ses pattes, comme un enfant. C’est en cela qu’il a le caractère d’un enfant.

Chapitre XIII, section 2
Si un homme tue un chien de berger, ou un chien de garde, ou un chien Vohunazga (un chien errant), ou un chien dressé, son âme passera dans l’autre monde plus gémissante et plus meurtrie que si elle allait dans une haute forêt où le loup fait régner la désolation.
Nulle âme au moment où il meurt ne viendra l’aider dans l’autre monde, dans ses gémissements et sa blessure ; les chiens qui gardent le Pont ne viendront pas, au moment où il meurt, l’aider dans l’autre monde, dans ses gémissements et sa blessure.
 Le chien Vohunazga est un chien sans maître, un chien indépendant. Il n’y avait pas de fourrière dans l’ancienne Perse et les chiens Vohunazga, comparés aux saints ascètes vivant de l’aumône des fidèles jouissaient de la plus haute considération.
Section 4
Si un homme donne de mauvaise nourriture à un chien Vohunazga, de quel péché se rend-il coupable ?
Ahura-Mazda répondit :
Il se rend coupable du même péché que si ici-bas il servait de mauvaise nourriture à un saint homme qui viendrait dans sa maison en qualité de prêtre.
 Pas besoin de S.P.A., Ahura-Mazda a tout prévu.
 Si un homme donne de la mauvaise nourriture à un chien Tauruna (jeune chien de chasse) quelle sera sa peine ?
Ahura-Mazda répondit :
Cinquante coups de Aspahé-ashtra, cinquante coups de sraoshô-carana (châtiments corporels)
Car ici-bas, ô Spitama Zarathoustra, de toutes les créatures du Bon Esprit, c’est le chien que la vieillesse vient trouver le plus vite, quand il reste sans manger près des gens qui mangent, et garde sans recevoir. Qu’on lui apporte pour aliment du lait et de la graisse avec de la viande. C’est là la nourriture qu’il faut pour un chien.
Section 5
Si dans la maison d’un adorateur de Mazda se trouve un chien sans flair et dont l’intelligence est dérangée, que feront les adorateurs de Mazda ?
Ahura Mazda répondit :
Ils essayeront de le guérir comme on ferait pour un fidèle.
S’ils essaient sans réussir, que feront les adorateurs de Mazda ?
Ahura Mazda répondit :
On lui mettra un collier de bois façonné ; on y attachera une muselière, d’une ashti si le bois est dur, de deux s’il est tendre ; on la fixera au collier, on la fixera des deux côtés.
S’ils ne le font pas, le chien sans flair pourra tomber dans un trou, dans un puits, dans un précipice, dans un ruisseau, ou dans un canal et se blesser ; et si ainsi il se blesse, par suite de cette faute, ils deviennent Peshôtanu (criminel passible de 200 coups de fouet)
Parmi les actions coupables qui rendent Peshôtanu, celle-ci :
 La seconde de ces actions st celle de l’homme qui donne à un chien gardien de troupeau ou à un chien gardien de maison des os trop durs ou des aliments trop chauds.
Si les os se prennent dans sa mâchoire ou lui restent dans la gorge ; ou si ces aliments trop chauds lui brûlent la bouche ou la langue, mal peut lui en advenir ; et si mal lui en advient, celui qui a fait la chose en devient Peshôtanu.
Quand l’un de ces deux êtres entre dans l’une de mes maisons, jamais ne les en écarter : le chien gardien de troupeau et le chien gardien de maison. Jamais mienne maison ne subsisterait sur la terre créée par Ahura, n’étaient-ce ces deux êtres, le chien gardien de troupeau et le chien gardien de maison.
Section 6
Moi Ahura-Mazda, j’ai crée le chien, ô Zarathustra, tout vêtu et tout chaussé ; vigilant et éveillé ; armé de dents aiguës ; nourri par l’homme pour veiller sur ses biens...



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