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mardi 19 avril 2011

LA CRABA

Cette cornemuse que bien des gens m'ont affirmés l'origine approximativement au XVIIIème et XIXème siècle qui est encore jouée de nos jours dans la montagne noire entre Aude, Tarn et Hérault,peut ce comparer a cette enluminure du "boèce musica" avec ce duo cornemuse et hautbois, avec une poche probablement de chèvre où on peut voir ce qu'on appelle le "postarel" qui n'est ni plus ni moins que l'arrière train de la bête, avec ses pattes à l'arrière et le cou où un grand pied de forme conique vient se brancher à la souche, ainsi qu' un grand bourdon d'épaule, le cou de l'animal  sert de souche pour mettre le chalumeau, et la poche est de couleur verte, est ce un tannage végétal ou au cuivre?


les poches actuelles sont blanches, qui nous proviennent d'un tannage au sel et au vinaigre
hormis ceci c'est une bien troublante ressemblance...
bien étrange ressemblance avec notre craba ou bodèga de la montagne noire...

LE TAMBOURIN A CORDES

Le tambourin à cordes est un instrument à cordes frappées qui comme son nom l'indique, tient un rôle de percussion,il s'agit d'une percussion qui produit à la fois le rythme, car il est frappé avec un bâton et le son émis par les cordes «grésillantent», qui accompagne la mélodie jouée par la flauta (flûte à trois trous). Mentionné dès le XIVè siècle aussi sous le nom de choron au Moyen-âge, le tambourin à cordes, donnent l'illusion d'un bourdon, qui pouvait accompagner le chant.
Le tambourin à cordes possède entre 2 et 9 cordes.
Il était utilisé pour faire danser ou pour accompagner des processions. On pouvait l'accompagner d'une flûte à trois trous. Cet instrument était utilisé par un seul et même musicien: la flûte à trois trous pouvait accompagner le tambourin à cordes et être jouée par une seule main, ceci permet de caler le tambourin sous le bras qui manie la flûte et contre le buste du musicien. Les cordes du tambourin sont toutes frappées simultanément, en mesure, par un bâton, maintenue dans la main libre. Cette pratique s'inscrit dans une utilisation répandue des flûtes à une seule main, à savoir le «couple» flûte et tambourin,C'est le cas par exemple en Provence avec le galoubet, et ttun-ttun dans les pyrénées.
Le tambourin à cordes, dans son utilisation traditionnelle des pyrénées, est accordé sur la flûte qui l'accompagne. La moitié des cordes, produisent la tonique, alors que les autres sont accordées à la quinte. Le son «grésillant» est produit par des petits cavaliers métalliques, fixés sur le chevalet de la caisse et réglés pour frôler les cordes lorsqu'elles sont frappées. Ce système génère des harmoniques aiguës qui donnent à l'instrument un timbre très caractéristique elles «amplifient» le son des cordes tout en prolongeant la note qu'elles produisent. L'ensemble donne un son riche et puissant qui permet d'être facilement écouté en extérieur.
le modèle ci dessus représente un tambourin à cordes qui pourrais sembler de la hauteur de l'ange, comme c'est bien souvent le cas au moyen-âge, et devait néccessiter une tension énorme, mais il faut croire, que cet ange est à genoux et non debout,car la hauteur des jambes par rapport au buste et au reste du corps ne serait pas bien proportionnées!

mercredi 6 avril 2011

cornemuse polyphonique

bien des controverses viennent à son sujet, la peinture ci- dessus représente un instrument qui possède deux pieds mélodiques de même longueur avec un pavillon chacun, et un bourdon,  son usage d'apparance pastorale comme le berger qui est représenté ci dessous lors de la nativité du christ, avec une cornemuse polyphonique dans ses bras.
bien que ce santon ne soit pas médiéval, le sujet représente sa classe sociale, il est évident que son usage est pastoral et non un instrument de cour,
cette cornemuse est encore représentée sur une gravure un peux plus réscente ci dessous.
elle possède deux pieds, mais pas de bourdon,la poche est réalisée par le dépeçage d'un animal (chèvre?) alors que la première peinture la montre avec une poche cousue,
et verte, est ce un tannage végétal?ou moins probable au cuivre car cher?
alors que les poches blanches serait tannées au gros sel et au vinaigre?

en tout cas elle est représentée dans bien des endroits comme des peintures d'églises ou des sculptures d'églises et sa reconstitution nous laisse une sonoritée qui ne laisse pas indifférent..
le jeux avec les pieds croisés,n'est peut être pas historique, mais a force d'utilisation, permet au musicien d'obtenir des notes en jouant pendant que le pied situé sur le dessus coince le pied situé en dessous et permet un confort de jeux appréciable nous donnant des notes que les pieds parralèles ne permettent pas.

la guimbarde du château des comtes de Toulouse




La guimbarde est un instrument de musique idiophone
Un idiophone, ou autophone, est un instrument dont le matériau lui-même produit le son lors d'un impact, soit par un instrument extérieur (comme une baguette), soit par une autre partie de l'instrument lui-même, les castagnettes par exemple.
L'origine de la guimbarde est très ancienne. Elle existe en Europe depuis au moins l'époque gallo-romaine, mais elle est aussi très répandue en Asie et en Mélanésie. Elle est, de fait, réputée être l'un des instruments de musique les plus anciens du monde. C'est un instrument utilisé de tout temps par les chamans, notamment dans les pays scandinaves et en Sibérie. Malgré son apparence simpliste elle est aussi un instrument de musique savante dans certains pays, mais sa destination habituelle est plutôt pour la musique populaire
elle était ditons l'instrument des cavaliers car sa taille et son usage ne demande pas une grande habileté et le chevalier pouvait tout en dirigeant son cheval jouer de la guimbarde.
Le modèle retrouvé lors de fouilles du château des comtes de Toulouse est étrangement ressemblant à celui exposé, provenant du Raghjasthan.